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Capt Mike
Candow
O Tpt B
BFC Borden |
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Il ne fait aucun doute que tous les
gestionnaires de parc de véhicules, superviseurs ou commandant de section,
se soucient constamment des questions «d’économie et de sécurité». Qui ne
s’en soucierait pas, avec les restrictions budgétaires, les dispositions
de récupération et les stratégies de rationalisation que nous avons
connues ces dernières années? La Section du transport de la BFC Borden ne
fait certainement pas exception à la règle; les questions d’économie et de
sécurité sont au centre de nos préoccupations, vu notre flotte de 1 000
véhicules, nos 100 conducteurs professionnels et nos milliers de
conducteurs occasionnels.
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Historiquement, les
accidents en marche arrière ont toujours représenté un problème épineux
pour nous, qu’ils impliquent des véhicules privés ou des véhicules
appartenant à l’État. L’un des facteurs en cause dans tout accident de
véhicule, mais particulièrement dans ceux qui surviennent en marche
arrière, est la nonchalance, ou l’idée que si l’on peut conduire sa propre
voiture, on peut conduire n’importe quel autre véhicule. La réalité,
cependant, est tout à fait différente. L’expérience de la BFC Borden
révèle que la plupart des accidents survenus en marche arrière mettaient
en cause des conducteurs occasionnels au volant de voitures d’état-major,
de fourgonnettes et de camionnettes. L’an dernier, il s’est avéré que la
facture montait en flèche et que tout le personnel de la Section du
transport de la Base craignait constamment les risques d’accident grave.
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Heureusement, un
produit relativement nouveau, qui avertit le conducteur d’un véhicule
commercial faisant marche arrière de la présence d’un obstacle, est
maintenant offert sur le marché. «L’avertisseur de marche arrière» utilise
le principe d’un sonar; c’est un système de mesure et d’avertissement aux
ultra-sons qui convient à la plupart des voitures et fourgonnettes
utilitaires. Il avertit le conducteur, au moyen d’un signal sonore, de la
présence d’un obstacle, au contraire des dispositifs d’alarme sonore
couramment utilisés, qui avertissent l’obstacle que la voiture recule (peu
utile si l’obstacle est un poteau ou une autre voiture). Ce dispositif est
raccordé au circuit du feu arrière du véhicule, et se met automatiquement
sous tension UNIQUEMENT lorsque celui-ci est en marche arrière.
S’il y a quelque chose derrière le véhicule, les détecteurs captent
l’objet ou la personne, et envoient un signal à l’unité de commande, qui
actionne ensuite l’avertisseur à triple signal sonore. Le signal,
intermittent à une distance de 120 cm, s’accélère au fur et à mesure que
le véhicule s’approche de l’obstacle, jusqu’à 50 cm de celui-ci, où il
devient continu.
Bien que les
essais ne soient pas terminés et que les conclusions sur l’amélioration de
la sécurité ne soient pas encore disponibles, certains signes indiquent
déjà des résultats positifs. Précisons notamment que le nombre d’accidents
en marche arrière survenus à la BFC Borden est passée de 52, en 1999, à
seulement 2 en 2000, jusqu’à ce jour. Si l’on considère les frais
d’installation moyens de 250 $, les systèmes de sonar de marche arrière
ont déjà largement dépassé leur seuil de rentabilité. Comme les FC et le
MDN assument des responsabilités croissantes et qu’ils doivent mettre
l’accent sur la diligence raisonnable, cet instrument, qui s’avère tout à
fait prometteur, permettra au personnel du transport de la Base de se
détendre un peu.
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